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(tony ward par nicolas vidal)

Il ne faut jamais sous estimer l’effet de la pop culture sur la libido des foules.

Une image, un film, un clip, et vous devenez pour la vie un objet de fantasmes. Regardez Tony Ward. Personne ne sait qui c’est, sauf ceux qui ont été en âge de ressentir son effet phéromonique lorsqu’il a débarqué comme toy boy de Madonna en 1990, amour sexy immortalisé dans le sublime clip de « Justify My love » réalisé par un Mondino inspiré.

Mannequin lascif avec une tête de petite frappe italo-américaine, il ne bronchait pas face aux assauts de la Matérial girl qui menait la danse dans un exercice d’empowerment très osé pour l’époque. Et Tony Ward fut intronisé bombe sexuelle. On a continué à voir sa dégaine déglingue sur des photoshoots et des pubs pour des jeans, une sorte de Joe Dalessandro nineties, mannequin sans l’être, mais toujours aussi beau. 


Puis il y eut le film culte, « Hustler white » de Bruce La Bruce, réalisateur de films pornos gay et de romances queer alternatives (le très beau « Gerontophilia » à découvrir), et Tony Ward devint le fantasme homo ultime des années 90 en tapin pin-up à la masculinité exacerbée, objet de convoitise fétichiste du réalisateur/acteur qui le fixait dans sa belle trentaine pour l’éternité. 


Depuis, Tony Ward pose, capitalisant sur son charme intact avec les années, modèle lascif qui n’oublie jamais de se déshabiller devant les photographes qui n’ont qu’à capturer sa sauvagerie pour faire un beau cliché. On n’a jamais su qui il était, il n’est jamais devenu une icône populaire, mais un objet pop alternatif fascinant.

 

Et c’est déjà beaucoup.

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