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(tony danza par nicolas vidal)

Les émois érotiques adolescents sont toujours les plus forts. Et les figures qui y sont associées restent pour l’éternité accrochées au cœur des midinettes teenagers. 


Pour nombre d’adolescent.e.s des eighties, Tony Danza a fait figure de père idéal, de bon pote sportif, de rigolo au sourire tendre et aux biscotos dessinés, tout ça grâce à la sitcom « Madame est servie » diffusée tous les soirs dans les chaumières françaises entre la poire et le fromage, alternative pop au 20:00 de Poivre D’Arvor. Beaucoup plus sexy que ce bon Patrick, Tony Danza alias Tony Micelli, italo-americain ultra hot sans chemise, a aussi épousé le rôle d’amant rêvé. Une figure virile mais bonne à tout faire de la wonder Woman Angela Bauer (Judith Light) et super papa de Samantha (Alyssa Milano), petit tomboy tout mignon. 


Le personnage de Tony Micelli était cool, sportif, tendre, mais aussi objet de convoitise, son corps ultra dessiné mais peu imposant, désirable et désiré par Angela et sa mère Mona (géniale Katerine Helmond) - qui n’hésitait pas à vanter son corps de rêve - tout au long des 9 ans qu a duré le show. 


Car bien que la série soit très familiale, les hormones adolescentes avaient tôt fait de faire imaginer des choses plus tordues que le ménage dans les slips des garçons queer et des jeunes filles en fleur. La faute à une tête de gentille petite frappe généreuse qui laissait augurer des jolies choses ailleurs. La série le mettait à poil un épisode sur 2, histoire de capitaliser sur l’aura érotique du monsieur, sans faire peur aux messieurs. 


On a un peu perdu sa trace les années qui ont suivies, pour le retrouver toujours aussi sexy en Daddy de Joseph Gordon Levitt dans « Don Jon », ou en marcel blanc, il faisait toujours monter la température des spectateurs. Sexy un jour, sexy toujours.

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