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Selectorama Pop / Septembre 2025

  • Photo du rédacteur: Faces Zine
    Faces Zine
  • 12 sept.
  • 5 min de lecture

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Un Festival : Le festival de Marne

Du 26 Septembre au 18 Octobre

Il n’y a pas que l’été que les Festivals battent leur plein. L’automne réserve son lot de belles surprises et cette année, le presque automne verra dans les villes du Val de Marne et leurs lieux culturels une programmation francophone de qualité. Des valeurs sûres (Alain Souchon, Vincent Delerm, La Grande Sophie, Jeanne Cherhal) aux nouvelles têtes déjà identifiées (Yoa, Clou, Gringe…), le festival et sa programmation éclectique comptera aussi bien Keziah Jones, Birds on the Wire, Kassav, Kyle Eastwood ou Yousoupha que les nouvelles têtes Nina Versyp, Claude ou Gildaa et ses prestations inattendues. La francophonie sera dans tous ses états et nous guetterons plus particulièrement les prestations de Hervé accompagné du collectif de danse Mazelfreten, la double affiche pop Sam Sauvage et Malik Djoudi, sans oublier Pierre Lapointe et ses chansons romantiques et nostalgiques que nous affectionnons particulièrement.


Un Prix : Le Prix Josephine des Artistes

Le 30 Septembre à l’Olympia

Depuis 2022 et le sacre de November Ultra, le prix Josephine des Artistes met tous les ans en avant 10 albums qui célèbrent la diversité musicale en France. Pas de style, pas de chapelles, mais plutôt une célébration de la vivacité et de la production française. En 4 ans, des artistes aussi différents que Blaubird, Zaho De Sagazan, Flavien Berger, Clara Ysé ou Bonnie Banane ont eu le privilège d’être sélectionné.e.s et mis en avant par ce prix rare et prestigieux remis par un jury d’artistes après la sélection de 40 albums par un comité de journalistes musicaux.

Cette année, le jury qui compte entre autre Laurent Garnier, Voyou ou Lous and the Yakuza devra choisir entre 10 projets celui ou celle qui recevra le prix 2025, entre les très en vue Gabi Hartman, Theodora, Laura Cahen, Miko, Blasé, Ino Casablanca,Marie Davidson, Oklou, Wallace Cleaver et Arthur Fu Bandini, celui que nous espérons secrètement voir gagner le prix tant nous aimons son premier album « ça n’a jamais été mieux avant ». Réponse le 30 septembre sur la scène de l’Olympia et en direct sur FIP.


Un Album : « Val Synth » de Flora Fishbach

Il est des artistes rares qui tiennent un cap pop et s’y tienne, faisant fi des révolutions tendances qui un beau jour décrètent que tout le monde doit se remettre au folk, ou à la country, ou à la chanson française après avoir surfé sur la synthpop en vogue depuis 10 ans. Flora Fishbach n’est pas de ces artistes qui révolutionnent leur art pour plaire à la majorité d’une Assemblée nationale French Pop et qui au contraire, radicalise son electro eighties en un geste punk et raffiné, dada et glamour avec son nouvel album, « Val Synth » sorti le 12 septembre. Des le premier titre de l’album, « Rends-moi ma vie », on est en terrain connu : basses arpégées, italo disco et chant de Diva qui dépote. Malgré les artifices synthétiques de sa musique, il y a une forme de folie naturelle chez elle qui nous fait avaler ce court album comme un Gini un peu périmé mais qui aurait gardé une saveur citronnée intacte, bulles comprises.  L’acmé de cette folie douce trouvant dans le titre « La Macchiavela » le parfait vecteur entre Catherine Ringer et Kraftwerk, Romano Musumara et Sébastien Tellier. Avec ce troisième album, Flora Fishbach pisse sur la variété française pour y marquer son territoire synthétique, et redonner ses titres de noblesses aux chansons mineures des années 80 qui retrouvent une nouvelle adolescence à travers ces 8 titres à la production parfaite. Fishbach a récupéré son prénom, mais aussi une forme de mauvais esprit pop qui a pâli depuis que les algorithmes nous disent quoi écouter, et qui manquait cruellement au paysage d’ici. Flora Fishbach est prête pour la couronne de princesse pop irrévérencieuse, et nous continuerons à militer pour son règne en dansant avec elle les yeux fermés.

« Val Synth » de Flora Fishbach. Sortie le 12 septembre


Un livre : « No one you know » de Dave Rowntree

Puisqu’il faut choisir, à mots doux je peux le dire, j’ai toujours préféré Blur à Oasis. L’été Brit Pop a été plutôt clément pour les frères Galagher réconciliés malgré le scandale des prix astronomiques des billets pour leur tournée des stades nostalgique. Notre automne sera donc résolument tourné vers Blur et le plus discret livre « No one you know » de Dave Rowntree, batteur du groupe et photographe qui a documenté les coulisses de son groupe à l’époque de leur statut Wannabee pop stars.

A l’heure des selfies standardisés et des influenceurs chanteurs qui font la couverture de Men’s Health, il est réjouissant de revoir des photos de jeunes mecs avec des pintes à la main, les yeux rougis par l’abus de celles-ci, la coupe au bol ébouriffée et les coulisses de leur aventure musicale qui a plutôt bien tournée.

Ce livre ne s’adresse pas seulement aux fans hardcore du groupe le plus précieux de la Britpop. La nostalgie inévitable qui s’en dégage revêt également une forme de spontanéité qui manque aujourd’hui tant les musiciens paraissent aseptisés ou faussement rebelles. Pas que la jeunesse de Damon Albarn, Graham Coxon, Dave Rowntree et Alex James ait été particulièrement plus mouvementée, mais juste moins contrôlée et moins jugée par les réseaux sociaux. Une curiosité pour les dessous de la musique autant que pour une époque révolue, celle d’une jeunesse des années 90.

« No one you know » de Dave Rowntree, livre disponible.


Un Concert : Mathieu Boogaerts en résidence à l’Archipel à Paris à partir du 24 septembre

Mathieu Boogaerts et sa pop légèrement funky, légèrement nonchalante et légèrement commerciale est depuis 30 ans dans le paysage French Pop sans être devenu une star ni avoir eu les honneurs des récompenses musicales, ni même les lauriers d’une forme de popularité malgré des aficionados de sa musique. Car voilà, Mathieu Boogaerts tourne sans relâche, remplit des salles un peu partout, sort des albums régulièrement et a les honneurs de la presse spécialisée qui s’étonne à chaque sortie de sa discrétion. Il a finalement peut être trouvé la meilleure façon de faire son métier sans avoir à porter un casque sur la tête pour se cacher, tel un artisan de la musique qui travaille à sa petite entreprise, parfois pour le capital variété française (Vanessa Paradis, Camélia Jordana), parfois pour le plaisir, toujours pour la musique.

En cette fin d’année, il s’installe à Paris, à l’Archipel, pour une résidence ou il jouera en groupe (ça change), les chansons de son dernier album en date, « Grand Piano », et ses presque tubes (« Il faut toujours écouter son corps », titre absolument irrésistible) chaque mercredi à partir du 24 septembre.

Mathieu Boogaerts en résidence à l’Archipel à Paris à partir du 24 septembre

Album « Grand Piano » Disponible (Tôt ou Tard)


Nicolas Vidal

 
 
 

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