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Il est des soirées un peu plus magiques que d’autres.

Par exemple, à contre courant, sortir de chez soi à l’heure de se couvrir pour aller écouter les nouvelles chansons de Fredrika Stahl dans un Paris désert, dans un lieu méconnu mais chargé d’histoire(s).

Et découvrir une chanteuse à la blondeur suédoise et à la voix sucrée, émue de présenter devant quelques personnes le fruit de « Natten », son nouvel album après 5 ans de silence.

Il y avait quelque chose d’assez magique à écouter ces titres la nuit, dans la pénombre d’un salon feutré, en comité très réduit. Certes, il y a le manque de sociabilité, de musique live. Mais il y avait dans l’air une électricité feutrée, des titres qui auraient mérité qu’on se lève et que l’on danse.

Mais la politesse de l’ instant nous a permis d’être plus attentif à l’impeccable « Cruel World », au tubesque « Rescue Me », au touchant « Finalement la nuit » au piano voix céleste. Ce titre, écrit et chanté en duo avec Dominique A sur le disque, paraissait très à propos quand nous quittâmes le lieu pour traverser un paris désert à 21:00.

Avec en mémoire la voix de Fredrika Stahl, le tintement des verres et la lueur des bougies. Intense comme la nuit.

Texte et photos Nicolas Vidal
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